mercredi 27 juillet 2016

LE TAUX DE DÉPERDITION SCOLAIRE CROISSANT DANS LES ECOLES DE MALUEKA A NGALIEMA/contact +243812183632

Ir. MBUYI BEYA  Christien Expert en Education
MALUEKA UN COIN OUBLIE DE LA VILLE DE KINSHASA

Si en RDC d'une maniéré générale , de nombreux enfants abandonnent  le chemin de l’école pour diverses raisons en s’adonnant à d’autres activités(travail dans le carrier, vendeur emballant, domesticité,..),  d’autres  deviennent des vrais délinquants.
- Comment lutter contre la déperdition scolaire ?
Nous allons prendre le cas des écoles du quartier périphérique de la ville de Kinshasa nommé MALUEKA, connu au travers la fameuse chanson du musicien JB MPIANA qui le stigmatise comme quartier majoritairement démunie en tout!(infrastructure routière, Electricité, et même les établissements s scolaires).
- Les raisons de la déperdition scolaire à MALUEKA
 TÉMOIGNAGE DE Madame BIBICHE  KEBOTO 
Promotrice de l’école Chrétienne lycée DORCAS situe sur l'avenue KODIE n°4
Promotrice de l’école Chrétienne Lycée DORCAS
, quartier Malueka.
 "Notre école fondée depuis 2007, éprouve de grandes difficultés pour son développement , près 60% d'enfants de l’école ne termine jamais l'année scolaire, les raisons sont des plusieurs ordres,mais j’énumère en tant que promotrice quelques causes"
  1. LES FRAIS SCOLAIRES EXAGÉRÉMENT REVUS À LA HAUSSE !  

Ce n'est pas toujours à cœur joie que nous sommes obligé d'augmenter les frais scolaires alors que le niveau des vies des parents demeurent précaires à Malueka; une mini-enquête menée sur terrain, en observant les données fournies par les écoles sur les frais auxquels les
Une classe du primaire au lycée Dorcas
efforts des parents sont requis, il a été constaté une progression de 60% de tout. Et cela fait dire qu’à la fin de l’année scolaire qui en est encore à son cinquième semaine que la déperdition scolaire sera significative en raison de la crise économique, du taux de chômage et de la contraction économique. Et à cela s’ajoute l’inadéquation entre les taux des frais demandés et le niveau général des salaires régulièrement et généralement distribués. Mais les causes de ce qu’on peut appeler un laisser-aller dans le secteur de l’enseignement national sont absolument liées à la libéralisation du secteur par l’Etat fuyant son poids sur le budget national.
 

        2. DÉSÉQUILIBRES PROFONDS
A titre d’exemple, le taux moyen de frais de minerval trimestriel exigé pour l’année en cours
dans certaines écoles des communes et quartiers moins nanties de Bumbu, Ngaba, Masina, Kimbanseke, ND’Jili, Maluku, Selembao ou Makala, Ngaliema  varie de 95 USD à 150 USD. Et pourtant, les salaires mensuels d’une grande masse d’habitants de ces communes dépassent à peine 150 USD/par mois pour ceux qui ont un emploi rémunéré. Réfléchi sur cette base, il est difficile d’admettre qu’il y aura un taux stable de scolarité dans ces coins à la fin de l’année scolaire. 
Les parents d’élevés se retrouvent chaque année surchargé par les frais et sont obligés de garder les enfants à la maison!!

   3.La solution 

A long terme le gouvernement doit prendre ces responsabilités pour rendre la gratuité de l’école pour le primaire et secondaire, une bonne prise en charge des enseignants. et une subvention pour  les écoles privées en réduisant les différentes taxes qui nous coincent.


pour cette école, ceux qui désirent soutenir les frais des élèves soucieux d’étudiés peuvent nous contacter par mail ou par téléphone:
christian.mbuyi@isic.ac.cd
+243812183632
vous pouvez soutenir un ou deux élèves dans leurs scolarités

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