POINT DE VUE ET PERSPECTIVE
L’enseignement fondamental est une étape importante dans la formation
intégrale de l’enfant à la vie d’adulte par le développement de l’esprit d’initiative, de
créativité, de responsabilité et par son adaptation à l’évolution technique et
technologique.
Tandis que l’enseignement secondaire est la charnière entre l’enseignement
fondamental et la vie pratique. Il a pour mission de développer chez l’élève l’esprit
critique, la créativité et la curiosité intellectuelle, de le préparer à l’exercice d’un
métier ou d’une profession, ou encore à la poursuite d’études supérieures ou
universitaires.
L’un des axes prioritaires de l’éducation tel que décidé par les états généraux de
l’éducation nationale repose sur la formation de l’enfant à l’acquisition des aptitudes
informatiques.
Le monde actuel évolue au rythme de l’informatique et de l’Internet
(autoroutes de l’information). Tous les aspects de notre société sont régis par une
organisation et une administration, qui reposent sur les bases informatiques.
L’informatique considérée et utilisée jusque là comme outil et support pour
certaines disciplines de l’enseignement national doit devenir réellement un objet
d’étude en tant que discipline à part entière. Et cet enseignement ne peut se donner
efficacement que sur base d’un programme d’étude solide et bien élaboré qui
facilitera l’utilisation efficiente de l’ordinateur.
Nous tenons à féliciter les techniciens et les pédagogues qui ont œuvré
consciencieusement pour la mise en œuvre de cet outil de travail, qui posera le jalon
d’une formation basée sur l’analyse et l’organisation des éléments et des activités
dans différents systèmes informatiques. Nous pensons spécialement à
l’ONGD/ASBL Centre Pédagogique des Nouvelles Technologies de l’Information
pour la Jeunesse (CPNTIJ) qui a bien voulu partager son expérience avec les écoles
primaires et secondaires de notre pays.
Cette formation amènera l’élève à adopter un comportement responsable et à
manifester des compétences dans la vie pratique en matière de l’informatique.
Que les écoles perçoivent l’utilité de l’outil informatique et qu’elles arrivent
bien plus à percer les mystères de cette nouvelle matière qui fera de l’enfant
congolais un homme responsable utile à lui-même et à la société.
L’utilisation rationnelle et optimale de ce programme exige non seulement une
formation suivie des enseignants et des encadreurs pédagogiques mais aussi une
exploitation judicieuse des manuels d’accompagnement.
1. Historique
Comme partout ailleurs, la formation informatique a été dans ses débuts en
République Démocratique du Congo, l’œuvre des constructeurs et des sociétés
privées avant de devenir une préoccupation des pouvoirs publics.
En 1964, quelques étudiants congolais se trouvant en Belgique furent recrutés et
formés en qualité des programmeurs pour le compte de l’IBM-Congo. Cette société a
également formé les opérateurs pour les machines classiques : tabulatrices,
calculatrices et trieuses.
Mais le service éducation n’a pu démarrer qu’en 1967 avec des candidats
indépendants pour la formation des programmeurs, pupitreurs, opérateurs et
perforateurs.
Ce centre ouvrait ses portes aux agents des sociétés de transport (ONATRA,
SNCC…), aux agents de la banque et d’autres sociétés en vue de la formation d’un
personnel qualifié. Plusieurs modules de formation avaient été organisés pour
différents niveaux : programmeurs d’application, programmeurs systèmes,
analystes-programmeurs, ingénieurs concepteurs et ingénieurs systèmes.
En 973, il est créé le centre de formation du Ministère des Finances pour faire face
aux besoins en personnel informaticien qualifié destiné à son nouveau service
informatique.
Toujours en 1973, le Bureau du Président de la République fait former pour besoin
d’exploitation de la banque de données de l’Etat, un noyau d’agents nationaux
chargés de la conception et de la programmation.
L’exemple a été suivi par plusieurs autres sociétés. Mais la formation en
informatique limitée jadis à la programmation a évolué pour être enseigné à tous les
niveaux de l’enseignement (de l’école maternelle à l’université).
2. Formation informatique aux niveaux primaire et secondaire
Jusqu’à l’an 2003, il n’existait pas encore de formation informatique formelle dans
les écoles publiques et privées.
Il faut louer l’initiative de certaines écoles qui ont pu insérer dans leurs
programmes de cours, l’enseignement de l’informatique. Sans programme officiel,
ces enseignements facultatifs sont restés au niveau publicitaire et n’ont pu contribuer
efficacement à l’amélioration des apprentissages scolaires.
La finalisation de ce programme permettra aux écoles d’enseigner l’informatique
comme une matière et de l’utiliser également comme un outil pour l’amélioration des
apprentissages scolaires.
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L’expérience menée par l’ONG/ASBL «Centre Pédagogique des Nouvelles
Technologies de l’Information pour la Jeunesse» (CPNTIJ) dans certaines écoles
telles que le C.S. Les Loupiots, le C.S. Les Mickey, l’Ecole Internationale Saint
Patrick, l’Ecole Kwiny, le C.S. KIESE, l’Institut BAMOYO… a inspiré les membres de
la commission pour la finalisation de ce travail.
3. Importance de l’ordinateur à l’école
Deux perspectives sont envisageables dans la relation entre l’informatique et
l’enseignement :
1° la perspective pédagogique concerne les différentes possibilités d’utilisation de
l’ordinateur pour améliorer les apprentissages scolaires. A ce titre, l’ordinateur
sera un outil d’aide aux enseignants et aux apprenants ;
2° la perspective culturelle concerne l’introduction de l’informatique comme matière
de l’enseignement. Dans ce cas, l’informatique qui est une science, cesse d’être un
outil pour devenir un objet d’étude.
Utilisée dans les différentes matières de l’enseignement selon les diverses
modalités, l’informatique a l’avantage d’impliquer potentiellement tous les
enseignants et les élèves.
L’exécution de ce projet de programme est d’une impérieuse nécessité à deux
niveaux :
a) les jeunes en formation sont de futurs utilisateurs de l’informatique, que ce soit
dans leur vie professionnelle, familiale ou au niveau de leurs loisirs.
Il est nécessaire qu’ils soient des utilisateurs conscients et critiques. Pour cela, ils
doivent connaître le fonctionnement de l’ordinateur et ses fonctions principales.
Ainsi la finalité poursuivie reste de donner à un nombre croissant de jeunes le
goût de l’informatique pour se lancer dans la formation en vue d’une utilisation
rationnelle de l’outil.
b) l’informatique paraît comme un langage, une logique, une science dont
l’apprentissage serait formateur pour chacun quels que soient ses projets
professionnels.
Cette nouvelle manière de penser et d’agir par l’ordinateur est susceptible de
débloquer, de faciliter d’autres apprentissages scolaires notamment en
mathématiques, en langues, en disciplines d’éveil etc…
Ce programme peut être utilisé indistinctement par toutes les écoles disposant d’un
ordinateur et pouvant y accéder facilement car le cours se veut essentiellement
pratique.
A propos de toutes les bonnes idées sur l'introduction et l'amélioration de l'enseignement d'informatique dans toutes les écoles de la RDC: l'idéé est bonne, oui, mais est-ce que l'on se pose la question de savoir combien d'écoles publiques disposent des ordinateurs et des ordinateurs dignes de ce nom pour rendre possible l'enseignement de l'informatique dans l'optique d'atteindre les objectifs fixés? Sinon c'est plutôt créer un problème que donner une solution. Par monsieur NGOMA MBELA Herménégilde,Prof.
RépondreSupprimerIl serait mieux de chercher d'abord à doter les écoles publiques des outils tels que les ordinateurs pour rendre effective la formation des élèves en information sinon c'est un problème.En outre songer à organiser les ateliers de formation des enseignants ou professeurs dispensant les cours d'informatique afin de les capaciter.
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