PRÉSENTATION DE L'ECOLE CHRÉTIENNE LYCÉE DORCAS DE MALUEKA/0812183632

Organisation Non Gouvernementale (ONG) "DORCAS"

Madame BIBICHE promotrice et coordonnatrice du Projet

Alphabétisation et Formation Professionnelle pour la Réinsertion et l'Autonomisation

Classe de 5 em primaire

 Centre d’Alphabétisation et de Formation Professionnelle Dorcas

« CAFPD »

Présentation de la Structure

Le Lycée Chrétien DORCAS (Primaire et Maternelle)

Le Lycée Chrétien DORCAS offre un encadrement éducatif de qualité pour les enfants du niveau maternel et primaire. L'établissement met l'accent sur l'éducation chrétienne, le développement des compétences de base et l'acquisition de valeurs morales solides, favorisant ainsi le plein épanouissement des élèves.

Centre d'Alphabétisation et de Formation Professionnelle "DORCAS"

Le Centre DORCAS œuvre pour l'alphabétisation et l'apprentissage professionnel en vue de la réinsertion et de l'autonomisation des bénéficiaires. Il vise à offrir des compétences pratiques et adaptées aux besoins du marché.

La gestion du centre est assurée par un Comité de Gestion, qui est l'organe d'exécution des résolutions prises lors de l'Assemblée Générale. Ce comité est composé de :

• Une Coordonnatrice
• Un Coordonnateur Adjoint
• Un Premier Secrétaire
• Un Deuxième Secrétaire
• Une Trésorière
• Deux Conseillers

Ce comité veille à la bonne gestion administrative, financière et opérationnelle du centre, en assurant le suivi des activités et le respect des objectifs fixés.

Madame Bibiche  la Promotrice de l’école au centre

Historique du Centre DORCAS (CAFPD)

Le Centre d'Alphabétisation et de Formation Professionnelle DORCAS (CAFPD) a été créé en République Démocratique du Congo, dans la ville-province de Kinshasa, le 5 août 1995. Il s'agit d'une organisation non gouvernementale de développement ayant pour mission de promouvoir l'autonomisation des populations vulnérables à travers l'alphabétisation et la formation professionnelle.

L'idée de la création du centre est née dans un contexte marqué par la crise économique et le chômage, conséquence des pillages de 1991 et 1993 qui ont fortement affecté les familles congolaises.

Le centre a d'abord mis en place un volet de formation professionnelle, principalement axé sur les métiers de coupe et couture, les travaux ménagers, ainsi que d'autres métiers choisis selon les aspirations des apprenants.

Par la suite, le volet alphabétisation a été introduit. Cette décision est intervenue après que les encadreurs aient constaté que la majorité des apprentis présentaient d'importantes lacunes en lecture, écriture et calcul. Cette initiative visait donc à renforcer les compétences de base nécessaires pour assurer le succès de la formation professionnelle.

 2.

Objectifs du Centre d'Alphabétisation et de Formation Professionnelle DORCAS (CAFPD)

Le CAFPD est une organisation non gouvernementale qui poursuit les objectifs suivants :

1. Alphabétisation

• Offrir des cours de lecture, d'écriture et de calcul pour faciliter l'accès à l'information et au savoir.

2. Rattrapage Scolaire

• Proposer un programme accéléré de trois ans permettant aux apprenants de terminer le cycle primaire.
• Faciliter la réintégration des apprenants dans le système éducatif formel.
• Délivrer un certificat de fin d'études primaires aux candidats ayant réussi le Test National de Fin d'Études Primaires (TENAFEP).

3. Apprentissage Professionnel

• Initier les apprenants à des métiers de leur choix, après une orientation adaptée, en vue de leur autonomisation.
• La formation est sanctionnée par un brevet d'aptitude professionnelle.

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Sections Organisées

• Coupe et couture
• Électricité
• Esthétique
• École maternelle (cycle complet)
• École primaire (cycle complet)

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Autres Activités

• Assistance aux nécessiteux, aux malades et aux enfants en situation difficile.
• Évangélisation auprès des bénéficiaires pour un accompagnement spirituel.

Durée de Formation

• 6 mois, 9 mois et 18 mois selon le type de formation :
  • Alphabétisation
  • Formation professionnelle

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Horaires de Formation (Vacation)

• Avant-midi : de 7h00 à 12h15
• Après-midi : de 12h30 à 16h30
• Du lundi au vendredi

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Partenaires du CAFPD

Pour atteindre ses objectifs, le CAFPD est ouvert à toute collaboration avec des personnes physiques ou morales partageant sa vision. Parmi les partenaires potentiels figurent :

• DGENF
• UNESCO
• OIF
• Organisations de la société civile, etc.

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Publics Cibles

Le CAFPD s'adresse principalement à :

• Les personnes analphabètes
• Les filles-mères et les filles vulnérables
• Les garçons désœuvrés
• Les enfants déscolarisés
• Les enfants en retard scolaire

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Ressources

Les ressources du centre proviennent de :

• La contribution des membres
• Les dons et legs
• Les revenus issus de projets d'autofinancement

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Organisation et Fonctionnement

Le Centre d'Alphabétisation et de Formation Professionnelle DORCAS (CAFPD) est une organisation non gouvernementale dédiée à l'éducation et à la formation.

Il est régi par un Comité de Gestion chargé de superviser les activités suivantes :

• Alphabétisation et apprentissage professionnel
• Rattrapage scolaire et études spécifiques
• Assistance sociale

CONTACT : 0812183632/ 081 517 84 53/ 089 503 47 38

ADRESSE : N°17 NKODIA, Q/LUKUNGA, C/NGALIEMA.

E-MAIL : centre_dorcas@yahoo.fr

LE TAUX DE DÉPERDITION SCOLAIRE CROISSANT DANS LES ECOLES DE MALUEKA A NGALIEMA/contact +243812183632

Ir. MBUYI BEYA Christian Expert en Education

Malueka : Un Quartier Oublié de la Ville de Kinshasa

En République Démocratique du Congo (RDC), de nombreux enfants abandonnent l'école pour diverses raisons et s'adonnent à d'autres activités, telles que le travail dans les carrières, la vente ambulante, ou encore les travaux domestiques. Malheureusement, certains finissent par sombrer dans la délinquance.

Comment lutter contre la déperdition scolaire ?

Pour mieux comprendre ce phénomène, prenons l'exemple des écoles situées dans le quartier périphérique de Kinshasa, Malueka. Ce quartier est tristement connu, notamment par la célèbre chanson du musicien JB Mpiana, qui le dépeint comme un endroit largement démuni, souffrant de nombreuses carences :

1. Infrastructures routières insuffisantes,
2. Manque d'électricité,
3. Absence ou insuffisance d'établissements scolaires adaptés.
4. Ces conditions précaires contribuent à la déperdition scolaire dans cette zone.

Les raisons de la déperdition scolaire à Malueka

1. Manque d'infrastructures scolaires adéquates : Le quartier manque cruellement d'écoles bien équipées, ce qui décourage la fréquentation régulière des élèves.
2. Difficultés économiques : De nombreuses familles vivent dans la pauvreté et peinent à couvrir les frais scolaires, poussant les enfants à chercher des activités génératrices de revenus.
3. Accès difficile aux établissements : L'absence de routes praticables rend difficile l'accès aux écoles, surtout en saison des pluies.
4. Manque d'électricité : Cette situation limite les possibilités d'étudier le soir, ce qui affecte le rendement scolaire.
5. Stigmatisation et perte de motivation: La mauvaise image associée à Malueka décourage parfois les jeunes et nuit à leur confiance en l'avenir.

 TÉMOIGNAGE DE Madame BIBICHE KEBOTO 

Promotrice de l’École Chrétienne Lycée Dorcas située sur l'avenue Kodie n°4, quartier Malueka

Promotrice de l’école Chrétienne Lycée DORCAS

"Notre école, fondée en 2007, rencontre de grandes difficultés dans son développement. Environ 60 % des enfants inscrits ne terminent jamais l'année scolaire. Les raisons de cette situation sont multiples, mais en tant que promotrice, je peux en énumérer quelques-unes."

1. LES FRAIS SCOLAIRES EXAGÉRÉMENT REVUS À LA HAUSSE !  

Une classe du primaire au lycée Dorcas

Il n'est jamais agréable d'augmenter les frais scolaires, surtout dans un quartier comme MALUEKA où le niveau de vie des parents reste précaire. Une mini-enquête menée dans les écoles a révélé une hausse de 60 % des frais scolaires. Cette situation risque d'accentuer la déperdition scolaire d'ici la fin de l'année, déjà à sa cinquième semaine, en raison de la crise économique, du chômage et de la faible croissance. Le décalage entre les frais exigés et les salaires perçus aggrave cette réalité. La libéralisation du secteur de l'enseignement, avec le retrait progressif de l'État du financement, contribue également à cette situation difficile.